Les 10 Langues les plus difficiles à apprendre : Raisons et Astuces

Langues les plus difficile : Mandarin (Chinois), Grec, Arabe, Islandais, Japonais, Finnois, Allemand, Norvégien, Danois, Français… astuces pour l'apprendre

Nous avons tous une connexion spéciale avec une autre langue. Le plaisir de l’apprendre, le lien à la culture, l’intérêt de communiquer dans cette langue, etc. Toutefois, si cette connexion peut être un moteur pour l’apprentissage de la langue, elle ne peut réduire le niveau de difficulté inhérent à certains langages.

Quelles sont les 10 langues les plus difficiles à apprendre ?

1 – Le chinois (mandarin)

En haut du classement le chinois, plus spécifiquement le mandarin, est considérée comme la langue la plus difficile à maîtriser. La mandarin est parlé par 1,012 milliard de personnes dans le monde. Il semble donc indispensable d’apprendre cette langue pour s’offrir une ouverture vers cette culture. Il faut toutefois s’accrocher car le mandarin exige un apprentissage de longue haleine.

Ses principales difficultés résident dans :

  • La prononciation. Le mandarin est une langue “tonale”. Il emploie 4 à 5 tons différents qui changent littéralement le sens des caractères chinois. Un même mot peut se prononcer de différentes manières et donc prendre différents sens. Les tons sont des variations de la voix qui permettent de s’exprimer. Une méthode de communication que nous n’avons pas en tant que francophone
  • Les signes chinois sont aux antipodes de l’alphabet latin que nous utilisons. Le chinois emploie des signes et caractères, on ne peut les qualifier d’alphabet comme on l’entend dans le monde occidental. Il est d’ailleurs impossible de deviner les sons à partir des caractères chinois, comme c’est le cas dans l’alphabet latin. Cependant deux sortes d’alphabet – le pinyin et le bopomofo – ont été inventés pour de retranscrire le chinois sur un clavier. Ils sont également d’une grande aide pour les débutants en chinois. Pour avoir un niveau acceptable de chinois, il est nécessaire de connaître environ 5000 signes chinois.
  • Les conjugaisons en revanche sont assez simples mais très différentes de la française. En effet, le chinois mandarin n’utilise pas de temps comme nous le faisons dans les langues latines. Les actions s’expriment au présent. Cela peut être déroutant.

 

2 – Le grec

Le grec, cette langue ancestrale qui est parvenue à évoluer à travers les âges, est également très difficile à apprendre. Le grec moderne est la langue vivante utilisée en Grèce et héritière du grec ancien. Elle a toutefois gardé de nombreuses bases de cette langue ancienne et complexe. Sa construction, sa prononciation mais aussi certaines de ses règles grammaticales peuvent être déstabilisantes.

  • L’alphabet grec est déjà une étape compliquée. Les caractères grecs au nombre de 22, peuvent nous paraître familiers puisqu’ils sont utilisés dans certaines matières scientifiques, mais de là à les maîtriser c’est une autre histoire.
  • La prononciation du grec est également très fine et rigoureuse. L’accentuation est très précise et les sons changent littéralement les sens des mots. Il est difficile au départ d’accentuer les bonnes syllabes. Le grec demande parfois d’accentuer plusieurs syllabes dans un même mot. Les combinaisons de consonnes peuvent être très compliquées à prononcer.
  • La grammaire et notamment les conjugaisons sont aussi un défi pour des francophones. La conjugaison grecque se compose de quatre cas et trois genres : féminin, masculin et neutre. Les pronoms ne sont pas prononcés. Ce sont les terminaisons qui vont varier en fonction du cas et du sujet.

 

3 – L’arabe littéraire

L’arabe littéraire arrive en troisième position. La sixième langue la plus parlée au monde fascine de plus en plus de nouveaux locuteurs. Pourtant l’arabe n’est pas une langue qui s’adopte facilement. Surtout parce qu’elle est très éloignée des langues latines.

  • L’écriture qui s’inverse est déjà une première complexité. Ecrire de droite à gauche demande un temps d’adaptation.
  • L’alphabet arabe est uniquement composé de consonnes dont la forme se décline selon leur place dans le mot. Les voyelles sont seulement au nombre de trois et s’appliquant via des symboles sur la consonne permettant la vocalisation. Il faut également de la patience pour tracer correctement les lettres qui exigent une finesse dans l’écriture.
  • Les sons. En effet, l’arabe dispose de sons très éloignés de notre langue. Les francophones ont du mal avec des sons tels que le ق / qaf, le خ / kha ou le ح/ha.
  • La grammaire arabe connaît quelques subtilités qui peuvent échapper à des non arabophones. Les pluriels irréguliers de certains noms ou la richesse du vocabulaire arabe peut effrayer les débutants en arabe.

 

 

4 – L’islandais

L’islandais est la langue nordique la plus difficile à apprendre. En réalité l’islandais est initialement une langue germanique qui a très peu évolué au fil du temps. Sa structure ancienne est très compliquée à comprendre pour des locuteurs de langue latine.

  • Des sonorités uniques. L’islandais qui se parle seulement en Islande, détient une multitude de sons impossibles à prononcer pour un francophone. Du moins, vous ferez une grande découverte en vous essayent à la prononciation de l’islandais.
  • La grammaire. L’islandais est proche de l’allemand sur la question grammaticale. Cette langue fonctionne en déclinaison. L’islandais s’emploie à travers trois genres grammaticaux et quatre déclinaisons. La langue dispose aussi d’une grande difficulté pour des francophones : ses adverbes qui sont extrêmement complexes à utiliser.
  • La richesse du vocabulaire. L’islandais est considérée comme l’une des plus vieilles langues d’Europe cas elle a peu changé et a très peu été influencée par d’autres langues étrangères. Elle dispose donc de lettres supplémentaires dans son alphabet comme [æ], [ö], [ð] et [þ]). Mais aussi elle utilise des mots difficiles à deviner si l’on est pas plongé dans la culture islandaise.

 

5 – Le japonais

Le japonais est la seconde langue asiatique considérée comme l’une des plus difficiles au monde. Cette langue très riche est pleine de subtilités demande des années d’entraînement avant de réellement la maîtriser.

  • L’écriture en japonais dispose de plusieurs niveaux. Il se forme grâce à 3 systèmes d’écriture différents. Les deux premiers sont les Hiragana et les Katakana qui sont plus simples à apprendre pour un étranger. Le troisième système d’écriture que l’on nomme Kanji, est bien plus rude à apprendre. Il se compose de caractères chinois et chaque symbole a une signification différente. Il faut connaître au moins 1000 kanji pour accéder au premier niveau de japonais.
  • La prononciation. Le japonais utilise parfois les mêmes mots pour différents sens, seulement, il va varier les accents et sons. L’oreille d’un francophone aura peut-être du mal à distinguer les sons de la langue japonaise.
  • Les formules de politesse. Elles sont primordiales et surtout multiples dans le japonais. C’est une spécificité de la langue japonaise. Le Keigo réunit un nombre d’éléments permettant de converser de manière polie et respectueuse avec une personne. La notion peut être compliquée à être intégrée.
  • Le vocabulaire très riche et très fin dans le japonais. De plus, il faut savoir qu’il existe au moins une quarantaine de dialectes au Japon qui enrichissent la langue et son vocabulaire.

 

 

6 – Le finnois

Le finnois parlé en Finlande a une forme très spéciale. C’est une langue très directe, c’est une langue ouralienne (de l’Oural) dont la forme est agglutinante. C’est-à-dire que des affixes s’accrochent aux bases pour appliquer la grammaire adéquate. On dit que seul un natif de la Finlande peut totalement maîtriser cette langue.

  • Des structures de phrases très aléatoires. En effet, le finnois est une langue qui se présente sous différentes formes et propose beaucoup de déclinaisons (au moins 15 cas). Les voyelles, par exemple se prononcent différemment en fonction des consonnes environnantes. Les verbes, les noms, les adjectifs, les pronoms et les nombres n’ont pas la même place dans les phrases. Leur forme dépendra justement de leur place dans la phrase. Ce sont toutes ces variations qui perturbent les apprenants du finnois.
  • Des sons compliqués. Il faut reconnaître que le finnois a une prononciation quasi phonétique. La plupart des syllabes peuvent se lire naturellement. Mais il y quelques sons qui sont très différents du français. Par exemple, le a et le ä ne se prononcent pas de la même manière. C’est ce genre de nuance qui peut représenter une difficulté. Mais le plus compliqué reste l’utilisation des consonnes. Pour les prononcer il faut savoir alterner entre un degré faible et un degré fort dans un mot.

 

 

7 – L’allemand

L’apprentissage de l’allemand est également connu pour exiger beaucoup de rigueur. Ses multiples déclinaisons et sa prononciation font partie des nombreuses problématiques que les apprenants ont du mal à surpasser. Mais apprendre l’allemand implique également d’autres difficultés.

  • Les genres en allemand sont la bête noire des étrangers qui tentent de l’apprendre. La langue est composée de 3 genres : le masculin, le féminin et le neutre. Jusque là ça ne semble pas si difficile. Sauf que les genres ne s’appliquent pas sur les mêmes noms qu’en français. On ne peut pas deviner instinctivement quel genre choisir. Il faut tout simplement les apprendre.
  • Les cas grammaticaux. L’allemand en utilise quatre : le nominatif, l’accusatif, le datif et le génitif. Ces cas sont définis par le nom utilisé, qui lui-même déterminera l’article qu’il faut appliquer. De la simple logique, mais qui ôte un aspect intuitif de la langue.
  • La structure des phrases, notamment concernant la place du verbe. Dans certaines phrases, le verbe allemand est placé en fin de phrase. Un sens très éloigné des langues latines qui le place au début.

 

8 – Le norvégien

Le norvégien est aussi une langue d’Europe du nord considérée comme extrêmement difficile. Du moins tout dépend de votre langue maternelle. Pour les francophones cela représente un sacré défi. Pour les anglophones cet apprentissage serait plus aisé, voire facile, d’après l’US Foreign Services Institute.

  • L’utilisation des genres fait partie des grandes difficultés du norvégien. Cette langue emploie trois genres : masculin, féminin et neutre. Mais il n’est pas évident de savoir lequel employer et comment. Parfois à l’écrit le genre féminin est complètement oublié.
  • L’accent norvégien n’est pas à la portée de tous. Le norvégien utilise un accent “de hauteur”. La hauteur ou l’emphase doit être utilisée correctement et sur la bonne syllabe sinon on ne comprendra quel mot vous avez utilisé. L’accent tonique peut varier, là encore votre instinct ne vous aidera pas, c’est un apprentissage indispensable.

 

 

9 – Le danois

Le danois représente aussi un parcours du combattant lorsque l’on souhaite l’apprendre. D’autant plus qu’il peut être très différent à l’écrit. Apprendre le danois implique presque d’apprendre deux langues. Celle de l’écrit et celle de l’oral.

  • La prononciation. En danois, on emploie 40 sons de voyelles différents. Certains sons très gutturaux, provenant du fond de la gorge sont tout simplement imprononçables pour de nombreuses personnes. On pense notamment au fameux “coup de glotte” qui consiste à faire un bref arrêt pour découper un mot en deux .
  • L’accord de l’adjectif est un point noir du danois. L’accord adéquat est très compliqué à intégrer pour les locuteurs de langue étrangère.

 

10 – Le français

Notre langue fait aussi partie des langues les plus difficiles à apprendre. En tant que francophone, nous savons exactement pourquoi. Un vocabulaire riche qui ne cesse d’évoluer avec le temps. Des influences étrangères, les lettres sourdes ou encore les liaisons rendent fous les étrangers qui s’intéressent au français.

  • La grammaire irrégulière. C’est sans doute la première difficulté du français. Sa grammaire est si aléatoire que même les francophones viennent à en douter. Héritière des anciennes formes de français, la grammaire peut être difficile à comprendre. Elle a de multiples exceptions, on pense aux accords en genre et en nombre sur les noms ou encore certaines conjugaisons comme l’utilisation des participes passés ou des auxiliaires.
  • L’accent français très apprécié par les étrangers est pourtant si difficile à maîtriser. Les intonations quasi neutres notamment les nasales, les liaisons et les lettres que l’on ne prononce pas, sont un cauchemar pour les non francophones.
  • La richesse du vocabulaire. Le français est une langue variée, qui de plus, peut prendre des spécificités régionales. Le vocabulaire est mouvant et regorge de possibilité. Le français est la langue du synonyme et une action peut être définie par une multitude de mots et de verbes.

 

La difficulté d’apprendre une langue étrangère

L’apprentissage d’une langue étrangère en général est un défi. Même lorsque l’on se tourne vers des langages plus accessibles que les 10 langues très difficiles citées dans la partie précédente.

Il faut adopter tout un système de pensée différent du nôtre et comprendre culturellement ce qu’implique l’utilisation d’un mot ou d’une expression plutôt qu’une autre.

Les différences par rapport à votre langue maternelle

Apprendre une langue qu’elle fasse partie des plus difficiles au monde ou non, implique tout d’abord l’acquisition d’un tout autre vocabulaire.

Parfois par chance certaines langues qui ont un héritage commun utiliseront les mêmes mots. Les langues latines par exemple partagent quelques mots de vocabulaire. Le français, l’espagnol, le portugais et l’italien ont beaucoup de similitudes.

Les influences et le brassage des cultures a aussi permis de faire voyager le vocabulaire d’un pays à un autre. En France par exemple, on emploie au quotidien des mots en anglais, en espagnol, en italien ou même en arabe. On aime vivre la dolce vita, mettre un chouiya de sucre dans notre café et se détendre durant notre weekend.

A l’inverse, quand on apprend une langue étrangère il faut se méfier des faux amis. Beaucoup de langues utiliseront des mots similaires à ceux de notre langue maternelle mais pour une toute autre chose.

La prononciation : la phonologie, le son et l’intonation

Les langues sont classés par famille. Souvent ces familles regroupent un certain nombre de sons, d’intonation et de phonologie, ce qui permet de naviguer entre différentes langues étrangères.

La difficulté naît lorsque l’on sort de sa famille linguistique. En tant que francophone, il est très compliqué de passer à une langue tonale comme le chinois mandarin. Puisque le français emploie, certes, des accents et des intonations, mais si on en rate une, cela n’empêchera pas d’être compris. Alors qu’en chinois mandarin, le ton est indispensable pour bien communiquer.

La structure de grammaire : la construction des phrases et mots

L’autre grand défi dans l’apprentissage d’une langue étrangère est la construction des phrases et l’absorption de la grammaire. Il est rare de trouver les mêmes structures grammaticales que notre propre langue maternelle. Le français s’approchera certes de l’italien et de l’espagnol, mais il existera toujours des différences.

D’autant plus que la grammaire française est très capricieuse et complexe. Lorsque l’on prend l’habitude d’un système linguistique, il est très difficile de s’en éloigner, pour ne penser qu’en langue étrangère. Cela engendre des troubles lorsqu’il faut conjuguer et placer un verbe dans une phrase, choisir les bons adverbes et leur position dans une locution, etc.

L’écriture

L’écriture est une étape difficile notamment pour les langues qui comportent un alphabet ou des caractères différents. Passer du latin à l’arabe ou au cyrillique implique des étapes supplémentaires. La maîtrise de l’alphabet est indispensable avant de passer au niveau supérieur.

Sur des langues comme le chinois ou le japonais, où il faudra apprendre des milliers de signes pour espérer écrire quelques lignes de texte, il faut savoir être patient. Avec l’arabe, il faudra apprendre à lire et à écrire dans le sens inverse. De quoi faire fumer notre cerveau !

 

Les astuces pour apprendre au mieux une langue

Voyons désormais comment apprendre facilement quelques unes des langues les plus difficiles au monde. Nous vous partageons quelques astuces et ressources pour faire vos premiers pas dans certaines langues réputées pour être inaccessibles.

Apprendre le mandarin

Pour apprendre le chinois mandarin il existe quelques méthodes qui vous aideront. Quelques astuces rendront votre apprentissage plus fluide et agréable.

  • Prenez votre temps pour apprendre les tons. Le mandarin est une langue tonale où les sons sont primordiaux. C’est aussi la plus grande difficulté, alors concentrez-vous d’abord sur cette partie. Même si elle demande du temps et de la patience, cette étape, si elle est maîtrisée, favorisera votre avancée en chinois.
  • Parlez lentement au début pour décomposer vos mots et comprendre ce que vous dites. On peut se sentir stupide en faisant cela, mais en réalité vous vous laissez le temps de prononcer les bons tons.

  • Plongez-vous dans des conversations en chinois très rapidement. En écoutant des dialogues, en vous rendant dans des communautés chinoises ou directement dans un pays où l’on parle quotidiennement le mandarin. Votre cerveau intègrera plus naturellement les sons.
  • Apprenez en vous amusant. La connaissance de règles strictes ne doit pas être systématique, il faut aussi se laisser aller et intégrer la langue à des loisirs et des activités plaisantes. Travaillez également votre intuition en vous entraînant avec des films, des musiques ou un karaoké !

 

Apprendre le grec

Le grec, deuxième langue la plus compliquée à apprendre au monde demande aussi quelques ajustements pour apprécier sa découverte. C’est une très belle langue que l’on peut dompter grâce à un peu de ruse.

  • Débutez avec une application de langue étrangère. L’avantage de ce genre d’outil est, que lors des premières étapes, vous êtes accompagnés d’images et de méthodes ludiques. Vous aurez alors un aperçu de ce que représente le grec sans vous mettre la pression.
  • Commencez par vous familiariser avec l’alphabet grec. Les lettres sont très imagées, vous pourrez deviner la place d’un mot dans un texte en étant capable d’identifier les lettres qui le composent. Un simple début qui vous motivera à poursuivre.
  • Si les règles grammaticales vous semblent trop obscures, vous pouvez tout simplement commencer par apprendre phrases en grec de la vie de tous les jours. Vous verrez naturellement comment s’articule cette langue. Une sorte de stage d’initiation à la langue avant d’attaquer le dur. De plus, ces phrases pourraient vous être utiles si vous prévoyez un voyage en Grèce.

 

Apprendre l’arabe

L’arabe peut se présenter comme une langue facile à apprendre lorsque l’on dispose d’outils facilitateurs.

  • Comme le grec, mettez la priorité sur un apprentissage sérieux de l’alphabet arabe et des déclinaisons de lettres. Vous serez étonnés des résultats de cette première étape. Très vite vous serez capable de prononcer à minima des mots, même si vous ne savez ce qu’ils signifient.
  • Engrangez du vocabulaire en parallèle. Si vous apprenez un certain nombre de mots en arabe tout en révisant votre alphabet, vous disposerez de 50% de base de la langue pour comprendre ce que l’on vous dit, vous pourrez aisément repérer des noms de lieux ou à minima le sujet principal d’une conversation.

  • Aidez-vous des ressources en ligne. Vous avez de la chance, l’arabe génère énormément de contenus en ligne pour aider à apprendre la langue. Vidéos youtube, applications mobile, sites dédiés à la langue arabe et même des exercices ludiques sont faciles à dénicher sur le web. Tous ces éléments sont souvent en accès gratuit pour vous accompagner.

 

Apprendre le japonais

Par où commencer avec le japonais et ses trois systèmes d’écriture ? La langue japonaise est d’une grand beauté et d’une diversité incroyable. On peut donc être tenté de tout apprendre, alors que justement, il est nécessaire d’orienter son apprentissage.

  • Commencez avec un seul système d’écriture et une méthode d’apprentissage. Ne vous éparpillez pas. Le risque étant de ne jamais aller au bout d’un parcours. Il est aussi préférable de commencer avec la Hiragana et les Katakana, réputés pour être plus accessibles.
  • Immergez-vous dans la culture japonaise. Manga, films, séries… il existe de nombreuses ressources culturelles qui vous plongeront dans l’état d’esprit japonais. il est primordial de connaître la vision de ce pays et de cette culture ancestrale pour vous initier à la langue mais aussi travailler votre écoute.
  • Pour beaucoup de langues qui utilisent un alphabet différent du latin, l’écriture est d’une grande aide. Le japonais y compris. Le fait de tracer régulièrement vos signes vous aidera à les intégrer plus rapidement mais aussi à intégrer la logique de cette langue.

 

Apprendre l’allemand

L’allemand est d’une grande complexité et d’une logique qui peut demander du temps à comprendre. Pour s’initier à l’allemand avec le moins d’efforts possibles, il est préférable de mettre en place les bonnes conditions pour apprendre à parler la 7e langue la plus difficile au monde.

  • On l’a vu précédemment, les déclinaisons et les genres en allemand sont très compliqués à maîtriser. Pour vous habituer à entendre les formes grammaticales correctes, l’idéal est d’écouter régulièrement un germanophone parler. Vous pouvez passer par la culture en regardant des films ou des séries en allemand. La chaîne Arte propose de nombreux contenus de qualité en allemand. Vous pouvez également trouver un binôme pour discuter. L’application mobile Tandem propose de vous mettre en relation avec des germanophones du monde entier pour discuter

  • Ecrire ! Lors de votre apprentissage écrire des phrases en allemand vous permettra d’intégrer les nuances de la langue. C’est un bon exercice pour chercher vous-même vos mots. Vous pourrez ensuite vérifier si votre texte comporte des erreurs.
  • Laissez les points les plus difficiles de côté au début. Pour une fois nous vous conseillons de commencer par le plus aisé en apprenant d’abord le vocabulaire qui vous aidera à débuter en allemand en douceur. Laissez les points de grammaire allemande pour plus tard afin de ne pas vous décourager.

 


 

Parmi les langues les plus difficiles au monde on trouve surtout beaucoup de langues très attractives. Leur niveau d’exigence ne dissuade pas de nombreux locuteurs à les apprendre. Parce qu’elles font partie des langues les plus parlées au monde ou qu’elles représentent une compétence stratégique. Elles créent, par conséquent, le désir de dépasser les barrières qu’elles peuvent présenter.

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