Les meilleurs poèmes anglais pour pratiquer son anglais

Apprendre l'anglais avec la poésie : Les meilleures poémes anglais pour améliorer sa lecture et son vocabulaire.

D’Emily Dickinson à William Blake, la poésie anglaise joue un rôle incontournable dans la littérature mondiale. Pensée pour être mémorisée et récitée, le poème est un genre à part qui se prête parfaitement à l’apprentissage d’une langue. Métaphores, allégories, personnifications, les figures de style les plus pointues sont utilisées pour illustrer les sentiments et concepts les plus profonds. Lire de la poésie en anglais, c’est explorer la richesse du vocabulaire de la langue de… Shakespeare ! Nous avons regroupé pour vous des poèmes anglais qui vous aideront dans votre apprentissage. Envie de tester votre prononciation ? Découvrez un véritable challenge, dans cet article.

Des poèmes pour jouer avec la langue anglaise

Nous avons classés des poèmes par thème pour vous aider à progresser en anglais. Le vocabulaire, les figures de style, la grammaire, tout est réuni pour relever le défi de l’anglais tout en profitant d’une lecture agréable.

 

Like Romeo And Juliet - A Poem By ZUZANNA MUSIAL | Aesthetic gif, Gif,  Royal aesthetic

 

Amour

Since There’s No Help by Michael Drayton

Since there’s no help, come let us kiss and part; Nay, I have done, you get no more of me, And I am glad, yea glad with all my heart That thus so cleanly I myself can free; Shake hands forever, cancel all our vows, And when we meet at any time again, Be it not seen in either of our brows That we one jot of former love retain. Now at the last gasp of Love’s latest breath, When, his pulse failing, Passion speechless lies, When Faith is kneeling by his bed of death, And Innocence is closing up his eyes, Now if thou wouldst, when all have given him over, From death to life thou mightst him yet recover. Puisqu’il n’y a pas d’aide, viens, embrassons-nous et séparons-nous ; Non, j’ai fait, vous n’aurez plus rien de moi, Et je suis heureux, oui, heureux de tout mon coeur. De pouvoir ainsi, si proprement, me libérer ; Se serrer la main pour toujours, annuler tous nos voeux, Et quand nous nous rencontrerons à nouveau, Que l’on ne voie sur aucun de nos fronts Que nous ayons gardé une trace de notre ancien amour. Maintenant, au dernier souffle de l’amour, Lorsque, son pouls s’affaiblissant, la passion est muette, Quand la Foi est agenouillée sur son lit de mort, et que l’Innocence ferme les yeux, Maintenant si tu le veux, quand tous l’ont abandonné, De la mort à la vie, tu pourrais encore le récupérer.

How Do I Love Thee by Elizabeth Barrett Browning

How do I love thee? Let me count the ways. I love thee to the depth and breadth and height My soul can reach, when feeling out of sight For the ends of being and ideal grace. I love thee to the level of every day’s Most quiet need, by sun and candle-light. I love thee freely, as men strive for right. I love thee purely, as they turn from praise. I love thee with the passion put to use In my old griefs, and with my childhood’s faith. I love thee with a love I seemed to lose With my lost saints. I love thee with the breath, Smiles, tears, of all my life; and, if God choose, I shall but love thee better after death. Comment je t’aime ? Laisse-moi compter les façons. Je t’aime jusqu’à la profondeur, la largeur et la hauteur. Que mon âme peut atteindre, quand elle se sent hors de vue Pour les fins de l’être et la grâce idéale. Je t’aime jusqu’au niveau de chaque jour Le besoin le plus tranquille de chaque jour, au soleil et à la lumière des bougies. Je t’aime librement, alors que les hommes luttent pour le droit. Je t’aime purement, comme ils se détournent de la louange. Je t’aime avec la passion mise en œuvre Dans mes vieux chagrins, et avec la foi de mon enfance. Je t’aime d’un amour que je semblais avoir perdu Avec mes saints perdus. Je t’aime avec le souffle, les sourires, les larmes, de toute ma vie ; et, si Dieu le veut, je ne t’aimerai que davantage après la mort.

 

Mort

When Great Trees Fall by Maya Angelou

When great trees fall, rocks on distant hills shudder, lions hunker down in tall grasses, and even elephants lumber after safety. When great trees fall in forests, small things recoil into silence, their senses eroded beyond fear. When great souls die, the air around us becomes light, rare, sterile. We breathe, briefly. Our eyes, briefly, see with a hurtful clarity. Our memory, suddenly sharpened, examines, gnaws on kind words unsaid, promised walks never taken. Great souls die and our reality, bound to them, takes leave of us. Our souls, dependent upon their nurture, now shrink, wizened. Our minds, formed and informed by their radiance, fall away. We are not so much maddened as reduced to the unutterable ignorance of dark, cold caves. And when great souls die, after a period peace blooms, slowly and always irregularly. Spaces fill with a kind of soothing electric vibration. Our senses, restored, never to be the same, whisper to us. They existed. They existed. We can be. Be and be better. For they existed. Quand de grands arbres tombent, les rochers des collines lointaines tremblent, les lions se terrent dans les hautes herbes, et même les éléphants se mettent en sécurité. Quand de grands arbres tombent dans les forêts, les petites choses reculent dans le silence, leurs sens érodés au-delà de la peur. Quand les grandes âmes meurent, l’air autour de nous devient léger, rare, stérile. Nous respirons, brièvement. Nos yeux, brièvement, voient avec une clarté blessante. Notre mémoire, soudainement aiguisée, examine, ronge les mots gentils non dites, les promenades promises jamais faites. Les grandes âmes meurent et notre réalité, liée à elles à elles, prend congé de nous. Nos âmes, dépendantes de leur nourrice, se rétrécissent, s’étiolent. Nos esprits, formés et informés par leur rayonnement, s’effacent. Nous ne sommes pas tant fous que réduits à l’indicible ignorance de sombres et froides des cavernes sombres et froides. Et quand les grandes âmes meurent, après une période, la paix fleurit, lentement et toujours irrégulièrement. Les espaces se remplissent avec une sorte de vibration électrique apaisante. Nos sens, restaurés, qui ne seront jamais jamais les mêmes, nous chuchotent. Ils ont existé. Ils ont existé. Nous pouvons être. Être et être meilleurs. Car ils ont existé.

Death Is Nothing At All by Henry Scott-Holland

Death is nothing at all. It does not count. I have only slipped away into the next room. Nothing has happened. Everything remains exactly as it was. I am I, and you are you, and the old life that we lived so fondly together is untouched, unchanged. Whatever we were to each other, that we are still. Call me by the old familiar name. Speak of me in the easy way which you always used. Put no difference into your tone. Wear no forced air of solemnity or sorrow. Laugh as we always laughed at the little jokes that we enjoyed together. Play, smile, think of me, pray for me. Let my name be ever the household word that it always was. Let it be spoken without an effort, without the ghost of a shadow upon it. Life means all that it ever meant. It is the same as it ever was. There is absolute and unbroken continuity. What is this death but a negligible accident? Why should I be out of mind because I am out of sight? I am but waiting for you, for an interval, somewhere very near, just round the corner. All is well. Nothing is hurt; nothing is lost. One brief moment and all will be as it was before. How we shall laugh at the trouble of parting when we meet again! La mort n’est rien du tout. Elle ne compte pas. Je me suis seulement éclipsé dans la pièce d’à côté. Il ne s’est rien passé. Tout reste exactement comme avant. Je suis moi, et vous êtes vous, et l’ancienne vie que nous avons vécue si tendrement ensemble est intacte, inchangée. Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours. Appelle-moi par le vieux nom familier. Parlez de moi avec la simplicité que vous avez toujours utilisée. Ne faites aucune différence dans votre ton. Ne portez pas d’air forcé de solennité ou de tristesse. Riez comme nous avons toujours ri des petites blagues que nous aimions faire ensemble. Joue, souris, pense à moi, prie pour moi. Que mon nom soit toujours le mot familier qu’il a toujours été. Qu’il soit prononcé sans effort, sans l’ombre d’une ombre sur lui. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. Elle est la même qu’elle a toujours été. Il y a une continuité absolue et ininterrompue. Qu’est-ce que cette mort, sinon un accident négligeable ? Pourquoi devrais-je disparaître de ma tête parce que je ne suis plus visible ? Je ne fais que t’attendre, pendant un intervalle, quelque part tout près, juste au coin de la rue. Tout va bien. Rien n’est blessé, rien n’est perdu. Un bref instant et tout sera comme avant. Comme nous rirons de la peine de la séparation quand nous nous retrouverons !

 

Nature

The Road Not Taken by Robert Frost

Two roads diverged in a yellow wood, And sorry I could not travel both And be one traveler, long I stood And looked down one as far as I could To where it bent in the undergrowth; Then took the other, as just as fair, And having perhaps the better claim, Because it was grassy and wanted wear; Though as for that the passing there Had worn them really about the same, And both that morning equally lay In leaves no step had trodden black. Oh, I kept the first for another day! Yet knowing how way leads on to way, I doubted if I should ever come back. I shall be telling this with a sigh Somewhere ages and ages hence: Two roads diverged in a wood, and I— I took the one less traveled by, And that has made all the difference. Deux routes divergeaient dans un bois jaune, Et désolé de ne pas pouvoir voyager sur les deux Et être un seul voyageur, je suis resté longtemps Et j’ai regardé l’une d’elles aussi loin que je pouvais Jusqu’à ce qu’elle se courbe dans le sous-bois ; Puis j’ai pris l’autre, qui était tout aussi juste, Et ayant peut-être les meilleures prétentions, Parce qu’elle était herbeuse et qu’elle n’avait pas besoin d’être usée ; Bien que pour cela le passage là-bas Les avait usées à peu près de la même façon, Et les deux, ce matin-là, reposaient également Dans des feuilles qu’aucun pas n’avait foulées. Oh, j’ai gardé la première pour un autre jour ! Mais sachant comment le chemin mène au chemin, je me demandais si je reviendrais un jour. Je raconterai cela avec un soupir quelque part dans des siècles et des siècles : Deux routes divergent dans un bois, et je… J’ai pris celle qui était la moins fréquentée, Et cela a fait toute la différence.

The Rose That Grew From Concrete by Tupac Shakur

Did you hear about the rose that grew from a crack in the concrete? Proving nature’s law is wrong it learned to walk with out having feet. Funny it seems, but by keeping its dreams, it learned to breathe fresh air. Long live the rose that grew from concrete when no one else ever cared. As-tu entendu parler de la rose qui a poussé à partir d’une fissure dans le béton ? Prouvant que la loi de la nature est fausse, elle a appris à marcher sans avoir de pieds. Cela peut paraître drôle, mais en gardant ses rêves, elle a appris à respirer de l’air frais. Longue vie à la rose qui a poussé dans le béton quand personne d’autre ne s’en souciait.

 

Temps

Sonnet 19 by William Shakspeare

Devouring Time, blunt thou the lion’s paws, And make the earth devour her own sweet brood; Pluck the keen teeth from the fierce tiger’s jaws, And burn the long-lived phoenix in her blood; Make glad and sorry seasons as thou fleet’st, And do whate’er thou wilt, swift-footed Time, To the wide world and all her fading sweets; But I forbid thee one most heinous crime: O! carve not with thy hours my love’s fair brow, Nor draw no lines there with thine antique pen; Him in thy course untainted do allow For beauty’s pattern to succeeding men. Yet, do thy worst old Time: despite thy wrong, My love shall in my verse ever live young. Temps dévorant, émousse les pattes du lion, et fais en sorte que la terre dévore sa douce progéniture ; Arrache les dents acérées des mâchoires du tigre féroce, Et brûle dans son sang le phénix à la longue vie ; Fais des saisons joyeuses et tristes comme tu le souhaites, Et fais tout ce que tu veux, le Temps aux pieds rapides, au monde entier et à toutes ses douceurs fugitives ; Mais je t’interdis un crime des plus odieux : O ! ne sculpte pas avec tes heures le beau front de mon amour, Et ne trace pas de lignes avec ta plume antique ; Laisse-le intact dans ton parcours Comme modèle de beauté pour les hommes qui se succèdent. Pourtant, fais ce que tu as à faire, vieux Temps, malgré ton erreur, Mon amour vivra toujours jeune dans mes vers.

A clock stopped by Emily Dickinson

A clock stopped — not the mantel’s Geneva’s farthest skill Can’t put the puppet bowing That just now dangled still. An awe came on the trinket! The figures hunched with pain, Then quivered out of decimals Into degreeless noon. It will not stir for doctors, This pendulum of snow; The shopman importunes it, While cool, concernless No Nods from the gilded pointers, Nods from seconds slim, Decades of arrogance between The dial life and him. Une horloge s’est arrêtée, pas celle de la cheminée. La compétence la plus lointaine de Genève Ne peut faire plier la marionnette Qui, à l’instant, se balançait encore. Une crainte s’est emparée du bibelot ! Les figures se courbèrent de douleur, puis s’éloignèrent des décimales dans un midi sans lumière. Il ne bougera pas pour les médecins, Ce pendule de neige ; Le commerçant l’importune, Alors que le froid, l’insouciant Non Hoche la tête des pointeurs dorés, Les hochements de tête des secondes minces, Des décennies d’arrogance entre La vie du cadran et lui.

 

Femme

In the Person of Womankind by Ben Jonson

Men, if you love us, play no more The fools or tyrants with your friends, To make us still sing o’er and o’er Our own false praises, for your ends: We have both wits and fancies too, And, if we must, let’s sing of you. Nor do we doubt but that we can, If we would search with care and pain, Find some one good in some one man; So going thorough all your strain, We shall, at last, of parcels make One good enough for a song’s sake. And as a cunning painter takes, In any curious piece you see, More pleasure while the thing he makes, Than when ’tis made – why so will we. And having pleased our art, we’ll try To make a new, and hang that by. Hommes, si vous nous aimez, ne jouez plus Les fous ou les tyrans avec vos amis, Pour nous faire chanter encore et encore Nos propres fausses louanges, à vos fins : Nous avons aussi bien de l’esprit que des fantaisies, Et, s’il le faut, chantons de vous. Et nous ne doutons pas que nous le puissions, Si nous cherchons avec soin et avec peine, Trouver quelque chose de bon dans quelque homme ; Ainsi, en allant jusqu’au bout de votre effort, Nous ferons enfin des parcelles de terrain Un seul assez bon pour l’amour d’une chanson. Et comme un peintre rusé prend, dans n’importe quelle pièce curieuse que vous voyez, Plus de plaisir pendant qu’il fait la chose, qu’au moment où elle est faite, il en sera de même pour nous. Et après avoir satisfait notre art, nous allons essayer d’en faire un nouveau, et de le suspendre à côté.

Mushrooms by Sylvia Plath

Overnight, very Whitely, discreetly, Very quietly Our toes, our noses Take hold on the loam, Acquire the air. Nobody sees us, Stops us, betrays us; The small grains make room. Soft fists insist on Heaving the needles, The leafy bedding, Even the paving. Our hammers, our rams, Earless and eyeless, Perfectly voiceless, Widen the crannies, Shoulder through holes. We Diet on water, On crumbs of shadow, Bland-mannered, asking Little or nothing. So many of us! So many of us! We are shelves, we are Tables, we are meek, We are edible, Nudgers and shovers In spite of ourselves. Our kind multiplies: We shall by morning Inherit the earth. Our foot’s in the door. Du jour au lendemain, très Silencieusement, discrètement, Très discrètement Nos orteils, nos nez S’accrochent à la terre, Acquièrent l’air. Personne ne nous voit, ne nous arrête, ne nous trahit ; Les petits grains font de la place. Les poings doux insistent soulever les aiguilles, La litière de feuilles, Même le pavage. Nos marteaux, nos béliers, Sans oreilles et sans yeux, Parfaitement aphones, Élargissent les fentes, Épaule les trous. Nous nous nous nourrissons d’eau, Sur des miettes d’ombre, Sans manières, demandant Peu ou rien. Nous sommes si nombreux ! Nous sommes si nombreux ! Nous sommes des étagères, nous sommes des tables, nous sommes humbles, Nous sommes comestibles, Poussant et poussant En dépit de nous-mêmes. Notre espèce se multiplie : Nous allons au matin Nous hériterons de la terre. Notre pied est dans la porte.

 

Rêve

The Dream by John Donne

Dear love, for nothing less than thee Would I have broke this happy dream; It was a theme For reason, much too strong for fantasy, Therefore thou wak’d’st me wisely; yet My dream thou brok’st not, but continued’st it. Thou art so true that thoughts of thee suffice To make dreams truths, and fables histories; Enter these arms, for since thou thought’st it best, Not to dream all my dream, let’s act the rest. As lightning, or a taper’s light, Thine eyes, and not thy noise wak’d me; Yet I thought thee (For thou lovest truth) an angel, at first sight; But when I saw thou sawest my heart, And knew’st my thoughts, beyond an angel’s art, When thou knew’st what I dreamt, when thou knew’st when Excess of joy would wake me, and cam’st then, I must confess, it could not choose but be Profane, to think thee any thing but thee. Coming and staying show’d thee, thee, But rising makes me doubt, that now Thou art not thou. That love is weak where fear’s as strong as he; ‘Tis not all spirit, pure and brave, If mixture it of fear, shame, honour have; Perchance as torches, which must ready be, Men light and put out, so thou deal’st with me; Thou cam’st to kindle, goest to come; then I Will dream that hope again, but else would die. Cher amour, pour rien de moins que toi J’aurais brisé ce rêve heureux ; C’était un thème pour la raison, bien trop fort pour la fantaisie, C’est pourquoi tu m’as réveillé sagement ; cependant. Mon rêve, tu ne l’as pas brisé, mais tu l’as poursuivi. Tu es si vrai qu’il suffit de penser à toi Pour faire des rêves des vérités, et des fables des histoires ; Prends ces armes, puisque tu as jugé bon de le faire, De ne pas rêver tout mon rêve, jouons le reste. Comme un éclair, ou la lumière d’une torche, Tes yeux, et non ton bruit, m’ont réveillé ; Et pourtant je t’ai cru (car tu aimes la vérité) un ange, à première vue ; Mais quand je t’ai vu, tu as vu mon coeur, Et tu connaissais mes pensées, au-delà de l’art d’un ange, Quand tu as su ce dont je rêvais, quand tu as su quand… L’excès de joie me réveillerait, et c’est alors que tu es venu, Je dois avouer qu’il ne pourrait être que profane Profane, de penser que tu es autre chose que toi. En venant et en restant, tu as montré que tu étais toi, toi, Mais le lever me fait douter que maintenant Tu n’es pas toi. L’amour est faible là où la peur est aussi forte que lui ; Ce n’est pas tout l’esprit, pur et brave, Si la peur se mêle à la honte et à l’honneur ; Peut-être comme des torches, qui doivent bientôt s’éteindre, Les hommes les allument et les éteignent, ainsi tu t’y prends avec moi ; Tu es venu pour allumer, tu vas venir ; alors je… Je rêverai encore de cet espoir, sinon je mourrais.

A Dream by William Blake

Once a dream did weave a shade O’er my angel-guarded bed, That an emmet lost its way Where on grass methought I lay. Troubled, wildered, and forlorn, Dark, benighted, travel-worn, Over many a tangle spray, All heart-broke, I heard her say: ‘Oh my children! do they cry, Do they hear their father sigh? Now they look abroad to see, Now return and weep for me.’ Pitying, I dropped a tear: But I saw a glow-worm near, Who replied, ‘What wailing wight Calls the watchman of the night? ‘I am set to light the ground, While the beetle goes his round: Follow now the beetle’s hum; Little wanderer, hie thee home!’ Une fois, un rêve a tissé une ombre Sur mon lit gardé par un ange, Qu’un emmet s’est perdu en chemin Là où je gisais sur l’herbe. Troublée, sauvage, et désespérée, Sombre, aveugle, usé par le voyage, Sur bien des embrouilles, Le coeur brisé, je l’ai entendue dire : « Oh mes enfants ! pleurent-ils, Entendent-ils leur père soupirer ? Maintenant, ils regardent à l’étranger pour voir, Maintenant, revenez et pleurez pour moi. Prenant pitié, j’ai versé une larme : Mais j’ai vu un ver luisant à proximité, qui me répondit : « Quel est ce pleurnichard appelle le veilleur de la nuit ? « Je suis prêt à éclairer le sol, pendant que le scarabée fait sa ronde : Suivez maintenant le bourdonnement du scarabée ; Petit vagabond, rentre à la maison !

 

 

Vie

The Road Not Taken by Robert Frost

Two roads diverged in a yellow wood, And sorry I could not travel both And be one traveler, long I stood And looked down one as far as I could To where it bent in the undergrowth; Then took the other, as just as fair, And having perhaps the better claim, Because it was grassy and wanted wear; Though as for that the passing there Had worn them really about the same, And both that morning equally lay In leaves no step had trodden black. Oh, I kept the first for another day! Yet knowing how way leads on to way, I doubted if I should ever come back. I shall be telling this with a sigh Somewhere ages and ages hence: Two roads diverged in a wood, and I— I took the one less traveled by, Deux routes divergeaient dans un bois jaune, Et désolé de ne pas pouvoir voyager sur les deux Et être un seul voyageur, je suis resté longtemps Et j’ai regardé l’une d’elles aussi loin que je pouvais Jusqu’à ce qu’elle se courbe dans le sous-bois ; Puis j’ai pris l’autre, qui était tout aussi juste, Et ayant peut-être les meilleures prétentions, Parce qu’elle était herbeuse et qu’elle n’avait pas besoin d’être usée ; Bien que pour cela le passage là-bas Les avait usées à peu près de la même façon, Et les deux, ce matin-là, reposaient également Dans des feuilles qu’aucun pas n’avait foulées. Oh, j’ai gardé la première pour un autre jour ! Mais sachant comment le chemin mène au chemin, je me demandais si je reviendrais un jour. Je raconterai cela avec un soupir quelque part dans des siècles et des siècles : Deux routes divergent dans un bois, et je… J’ai pris celui qui était le moins fréquenté,

Do not go gentle into that good night by Dylan Thomas

Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Ne va pas doucement dans cette bonne nuit, La vieillesse devrait brûler et délirer à la fin du jour ; Rage, rage contre la mort de la lumière. Bien que les hommes sages, à la fin de leur vie, sachent que le noir est juste, Parce que leurs mots n’ont pas bifurqué, ils n’ont pas été éclairés. Ne vont pas doucement dans cette bonne nuit. Hommes bons, la dernière vague passe, pleurant combien brillant Leurs frêles actions auraient pu danser dans une baie verte, Rage, rage contre la mort de la lumière. Des hommes sauvages qui ont attrapé et chanté le soleil en vol, Et apprennent, trop tard, qu’ils l’ont pleuré sur son chemin, Ne vont pas doucement dans cette bonne nuit. Les hommes graves, proches de la mort, qui voient avec une vue aveuglante. Des yeux aveugles pourraient briller comme des météores et être gais, Rage, rage contre la mort de la lumière. Et toi, mon père, là sur cette triste hauteur, Maudissez, bénissez-moi maintenant avec vos larmes féroces, je vous en prie. Ne va pas doucement dans cette bonne nuit. Rage, rage contre la mort de la lumière.

 

Dieu

God by James Fenton

A nasty surprise in a sandwich, A drawing-pin caught in your sock, The limpest of shakes from a hand which You’d thought would be firm as a rock, A serious mistake in a nightie, A grave disappointment all round Is all that you’ll get from th’ Almighty, Is all that you’ll get underground. Oh he said: ‘If you lay off the crumpet I’ll see you alright in the end. Just hang on until the last trumpet. Have faith in me, chum – I’m your friend.’ But if you remind him, he’ll tell you: ‘I’m sorry, I must have been pissed – Though your name rings a sort of a bell. You Should have guessed that I do not exist. ‘I didn’t exist at Creation, I didn’t exist at the Flood, And I won’t be around for Salvation To sort out the sheep from the cud – ‘Or whatever the phrase is. The fact is In soteriological terms I’m a crude existential malpractice And you are a diet of worms. ‘You’re a nasty surprise in a sandwich. You’re a drawing-pin caught in my sock. You’re the limpest of shakes from a hand which I’d have thought would be firm as a rock, ‘You’re a serious mistake in a nightie, You’re a grave disappointment all round- That’s all you are’, says th’ Almighty, ‘And that’s all that you’ll be underground.’ Une mauvaise surprise dans un sandwich, Une punaise coincée dans votre chaussette, La plus molle des secousses d’une main qui que vous pensiez être ferme comme un roc, Une grave erreur dans une nuisette, Une grande déception tout autour C’est tout ce que vous obtiendrez du Tout-Puissant, c’est tout ce que vous obtiendrez sous terre. Oh, il a dit : « Si tu arrêtes les crumpets. Je te verrai bien à la fin. Tiens bon jusqu’à la dernière trompette. « Aie confiance en moi, mon pote – je suis ton ami. Mais si tu le lui rappelles, il te dira : « Je suis désolé, j’ai dû m’énerver – Bien que votre nom me dise quelque chose. Vous Vous auriez dû deviner que je n’existe pas. Je n’existais pas à la Création, je n’existais pas au Déluge, et je ne serai pas là pour le salut. pour séparer les moutons des bouses – « Ou quelle que soit la phrase. Le fait est que en termes sotériologiques Je suis une grossière erreur existentielle. et vous êtes un régime de vers. Tu es une mauvaise surprise dans un sandwich. Tu es une punaise prise dans ma chaussette. Tu es la plus molle des poignées de main d’une main que que j’aurais cru ferme comme un roc, « Vous êtes une grave erreur dans une nuisette, Tu es une grande déception tout court… C’est tout ce que vous êtes », dit le Tout-Puissant, « Et c’est tout ce que tu seras sous terre.

 

Tristesse

Dark house, by which once more I stand by Alfred, Lord Tennyson

Dark house, by which once more I stand Here in the long unlovely street, Doors, where my heart was used to beat So quickly, waiting for a hand, A hand that can be clasp’d no more— Behold me, for I cannot sleep, And like a guilty thing I creep At earliest morning to the door. He is not here; but far away The noise of life begins again, And ghastly thro’ the drizzling rain On the bald street breaks the blank day. O days and hours, your work is this, To hold me from my proper place, A little while from his embrace, For fuller gain of after bliss: That out of distance might ensue Desire of nearness doubly sweet; And unto meeting when we meet, Delight a hundredfold accrue, For every grain of sand that runs, And every span of shade that steals, And every kiss of toothèd wheels, And all the courses of the suns. Maison sombre, près de laquelle je me trouve une fois de plus. Ici, dans la longue rue sans amour, Les portes, où mon coeur avait l’habitude de battre si rapidement, attendant une main, Une main qui ne peut plus être serrée- Regardez-moi, car je ne peux pas dormir, Et comme une chose coupable je me glisse Au petit matin vers la porte. Il n’est pas là, mais au loin Le bruit de la vie recommence, Et à travers la pluie qui tombe en gouttes Sur la rue chauve se brise le jour vide. O jours et heures, votre travail est le suivant, me retenir de la place qui m’est due, Un petit moment de son étreinte, Pour un gain plus complet de la félicité après : Pour que de la distance puisse naître Le désir d’une proximité doublement douce ; Et pour que, lorsque nous nous rencontrons, Le plaisir s’accroît au centuple, Pour chaque grain de sable qui coule, Et pour chaque parcelle d’ombre qui s’envole, Et chaque baiser des roues dentées, Et toutes les courses des soleils.

Ode on Melancholy by Dr Oliver Tearle

No, no, go not to Lethe, neither twist Wolf’s-bane, tight-rooted, for its poisonous wine; Nor suffer thy pale forehead to be kiss’d By nightshade, ruby grape of Proserpine; Make not your rosary of yew-berries, Nor let the beetle, nor the death-moth be Your mournful Psyche, nor the downy owl A partner in your sorrow’s mysteries; For shade to shade will come too drowsily, And drown the wakeful anguish of the soul. But when the melancholy fit shall fall Sudden from heaven like a weeping cloud, That fosters the droop-headed flowers all, And hides the green hill in an April shroud; Then glut thy sorrow on a morning rose, Or on the rainbow of the salt sand-wave, Or on the wealth of globed peonies; Or if thy mistress some rich anger shows, Emprison her soft hand, and let her rave, And feed deep, deep upon her peerless eyes. She dwells with Beauty – Beauty that must die; And Joy, whose hand is ever at his lips Bidding adieu; and aching Pleasure nigh, Turning to poison while the bee-mouth sips: Ay, in the very temple of Delight Veil’d Melancholy has her sovran shrine, Though seen of none save him whose strenuous tongue Can burst Joy’s grape against his palate fine; His soul shalt taste the sadness of her might, And be among her cloudy trophies hung. Non, non, n’allez pas au Léthé, ne tordez pas non plus L’aconit, aux racines serrées, pour son vin empoisonné ; Ne souffre pas que ton front pâle soit embrassé Par la morelle noire, raisin rubis de Proserpine ; Ne fais pas ton chapelet de baies d’if, Ne laisse pas le scarabée, ni la pyrale être Ta Psyché triste, ni la chouette duveteuse. Un partenaire dans les mystères de votre douleur ; Car de l’ombre à l’ombre viendront trop de somnolence, Et noyer l’angoisse de l’âme. Mais quand la crise de mélancolie tombe tombe soudainement du ciel comme un nuage larmoyant, Qui nourrit toutes les fleurs à la tête tombante, Et cache la colline verte dans un linceul d’avril ; Alors nourris ta peine d’une rose du matin, ou sur l’arc-en-ciel de la vague de sable salé, Ou sur la richesse des pivoines globuleuses ; Ou si ta maîtresse montre quelque riche colère, Emprisonne sa douce main, et laisse-la se déchaîner, Et nourris-toi profondément, profondément de ses yeux incomparables. Elle habite avec la beauté, la beauté qui doit mourir ; Et la Joie, dont la main est toujours à ses lèvres. qui lui dit adieu, et le plaisir douloureux qui l’attend, se transformant en poison pendant que la bouche de l’abeille sirote : Oui, dans le temple même du plaisir La mélancolie voilée a son sanctuaire solitaire, Bien qu’elle ne soit vue de personne, sauf de celui dont la langue énergique Peut faire éclater le raisin de la joie sur son palais fin ; Son âme goûtera la tristesse de sa puissance, Et sera suspendue parmi ses trophées nuageux.

 

Pouvoir

Epitaph on a Tyrant by W. H. Auden

Perfection, of a kind, was what he was after, And the poetry he invented was easy to understand; He knew human folly like the back of his hand, And was greatly interested in armies and fleets; When he laughed, respectable senators burst with laughter, And when he cried the little children died in the streets. La perfection, en quelque sorte, était ce qu’il recherchait, Et la poésie qu’il a inventée était facile à comprendre ; Il connaissait la folie humaine comme le fond de sa poche, et s’intéressait beaucoup aux armées et aux flottes ; Quand il riait, les sénateurs respectables éclataient de rire, Et quand il pleurait, les petits enfants mouraient dans les rues.

Power by Adrienne Rich

Living in the earth-deposits of our history Today a backhoe divulged out of a crumbling flank of earth one bottle amber perfect a hundred-year-old cure for fever or melancholy a tonic for living on this earth in the winters of this climate. Today I was reading about Marie Curie: she must have known she suffered from radiation sickness her body bombarded for years by the element she had purified It seems she denied to the end the source of the cataracts on her eyes the cracked and suppurating skin of her finger-ends till she could no longer hold a test-tube or a pencil She died a famous woman denying her wounds denying her wounds came from the same source as her power. Vivre dans les dépôts de terre de notre histoire Aujourd’hui, une pelleteuse a divulgué d’un flanc de terre croulant une bouteille d’ambre parfait un remède centenaire un remède contre la fièvre ou la mélancolie un tonique pour vivre sur cette terre pendant les hivers de ce climat. Aujourd’hui, je lisais un article sur Marie Curie : elle devait savoir qu’elle souffrait de la maladie des rayons. son corps bombardé pendant des années par l’élément qu’elle avait purifié. Il semble qu’elle ait nié jusqu’à la fin l’origine de la cataracte de ses yeux la peau craquelée et suppurante de l’extrémité de ses doigts jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir une éprouvette ou un crayon. Elle est morte en femme célèbre en niant ses blessures niant que ses blessures venaient de la même source que son pouvoir.

 

 

Le poème de la langue anglaise le plus compliqué à prononcer !

On le dit impossible à prononcer, nous vous laissons en juger ! Alors, prêt à tester ses qualités en anglais à l’oral ? Accrochez votre ceinture et tentez de lire à voix haute le poème Chaos de Georges Nolst Trenité.

Dearest creature in creation Studying English pronunciation, I will teach you in my verse Sounds like corpse, corps, horse and worse. I will keep you, Susy, busy, Make your head with heat grow dizzy; Tear in eye, your dress you’ll tear; Queer, fair seer, hear my prayer. Pray, console your loving poet, Make my coat look new, dear, sew it! Just compare heart, hear and heard, Dies and diet, lord and word. Sword and sward, retain and Britain (Mind the latter how it’s written). Made has not the sound of bade, Say—said, pay—paid, laid but plaid. Now I surely will not plague you With such words as vague and ague, But be careful how you speak, Say: gush, bush, steak, streak, break, bleak, Previous, precious, fuchsia, via, Recipe, pipe, studding-sail, choir; Woven, oven, how and low, Script, receipt, shoe, poem, toe. Say, expecting fraud and trickery: Daughter, laughter and Terpsichore, Branch, ranch, measles, topsails, aisles, Missiles, similes, reviles. Wholly, holly, signal, signing, Same, examining, but mining, Scholar, vicar, and cigar, Solar, mica, war and far. From ‘desire’: desirable—admirable from ‘admire’, Lumber, plumber, bier, but brier, Topsham, brougham, renown, but known, Knowledge, done, lone, gone, none, tone, One, anemone, Balmoral, Kitchen, lichen, laundry, laurel. Gertrude, German, wind and wind, Beau, kind, kindred, queue, mankind, Tortoise, turquoise, chamois-leather, Reading, Reading, heathen, heather. This phonetic labyrinth Gives moss, gross, brook, brooch, ninth, plinth. Have you ever yet endeavoured To pronounce revered and severed, Demon, lemon, ghoul, foul, soul, Peter, petrol and patrol? Billet does not end like ballet; Bouquet, wallet, mallet, chalet. Blood and flood are not like food, Nor is mould like should and would. Banquet is not nearly parquet, Which exactly rhymes with khaki. Discount, viscount, load and broad, Toward, to forward, to reward, Ricocheted and crocheting, croquet? Right! Your pronunciation’s OK. Rounded, wounded, grieve and sieve, Friend and fiend, alive and live. Is your R correct in higher? Keats asserts it rhymes Thalia. Hugh, but hug, and hood, but hoot, Buoyant, minute, but minute. Say abscission with precision, Now: position and transition; Would it tally with my rhyme If I mentioned paradigm? Twopence, threepence, tease are easy, But cease, crease, grease and greasy? Cornice, nice, valise, revise, Rabies, but lullabies. Of such puzzling words as nauseous, Rhyming well with cautious, tortious, You’ll envelop lists, I hope, In a linen envelope. Would you like some more? You’ll have it! Affidavit, David, davit. To abjure, to perjure. Sheik Does not sound like Czech but ache. Liberty, library, heave and heaven, Rachel, loch, moustache, eleven. We say hallowed, but allowed, People, leopard, towed but vowed. Mark the difference, moreover, Between mover, plover, Dover. Leeches, breeches, wise, precise, Chalice, but police and lice, Camel, constable, unstable, Principle, disciple, label. Petal, penal, and canal, Wait, surmise, plait, promise, pal, Suit, suite, ruin. Circuit, conduit Rhyme with ‘shirk it’ and ‘beyond it’, But it is not hard to tell Why it’s pall, mall, but Pall Mall. Muscle, muscular, gaol, iron, Timber, climber, bullion, lion, Worm and storm, chaise, chaos, chair, Senator, spectator, mayor, Ivy, privy, famous; clamour Has the A of drachm and hammer. Pussy, hussy and possess, Desert, but desert, address. Golf, wolf, countenance, lieutenants Hoist in lieu of flags left pennants. Courier, courtier, tomb, bomb, comb, Cow, but Cowper, some and home. ‘Solder, soldier! Blood is thicker’, Quoth he, ‘than liqueur or liquor’, Making, it is sad but true, In bravado, much ado. Stranger does not rhyme with anger, Neither does devour with clangour. Pilot, pivot, gaunt, but aunt, Font, front, wont, want, grand and grant. Arsenic, specific, scenic, Relic, rhetoric, hygienic. Gooseberry, goose, and close, but close, Paradise, rise, rose, and dose. Say inveigh, neigh, but inveigle, Make the latter rhyme with eagle. Mind! Meandering but mean, Valentine and magazine. And I bet you, dear, a penny, You say mani-(fold) like many, Which is wrong. Say rapier, pier, Tier (one who ties), but tier. Arch, archangel; pray, does erring Rhyme with herring or with stirring? Prison, bison, treasure trove, Treason, hover, cover, cove, Perseverance, severance. Ribald Rhymes (but piebald doesn’t) with nibbled. Phaeton, paean, gnat, ghat, gnaw, Lien, psychic, shone, bone, pshaw. Don’t be down, my own, but rough it, And distinguish buffet, buffet; Brood, stood, roof, rook, school, wool, boon, Worcester, Boleyn, to impugn. Say in sounds correct and sterling Hearse, hear, hearken, year and yearling. Evil, devil, mezzotint, Mind the Z! (A gentle hint.) Now you need not pay attention To such sounds as I don’t mention, Sounds like pores, pause, pours and paws, Rhyming with the pronoun yours; Nor are proper names included, Though I often heard, as you did, Funny rhymes to unicorn, Yes, you know them, Vaughan and Strachan. No, my maiden, coy and comely, I don’t want to speak of Cholmondeley. No. Yet Froude compared with proud Is no better than McLeod. But mind trivial and vial, Tripod, menial, denial, Troll and trolley, realm and ream, Schedule, mischief, schism, and scheme. Argil, gill, Argyll, gill. Surely May be made to rhyme with Raleigh, But you’re not supposed to say Piquet rhymes with sobriquet. Had this invalid invalid Worthless documents? How pallid, How uncouth he, couchant, looked, When for Portsmouth I had booked! Zeus, Thebes, Thales, Aphrodite, Paramour, enamoured, flighty, Episodes, antipodes, Acquiesce, and obsequies. Please don’t monkey with the geyser, Don’t peel ’taters with my razor, Rather say in accents pure: Nature, stature and mature. Pious, impious, limb, climb, glumly, Worsted, worsted, crumbly, dumbly, Conquer, conquest, vase, phase, fan, Wan, sedan and artisan. The TH will surely trouble you More than R, CH or W. Say then these phonetic gems: Thomas, thyme, Theresa, Thames. Thompson, Chatham, Waltham, Streatham, There are more but I forget ’em— Wait! I’ve got it: Anthony, Lighten your anxiety. The archaic word albeit Does not rhyme with eight—you see it; With and forthwith, one has voice, One has not, you make your choice. Shoes, goes, does. Now first say: finger; Then say: singer, ginger, linger. Real, zeal, mauve, gauze and gauge, Marriage, foliage, mirage, age, Hero, heron, query, very, Parry, tarry, fury, bury, Dost, lost, post, and doth, cloth, loth, Job, Job, blossom, bosom, oath. Faugh, oppugnant, keen oppugners, Bowing, bowing, banjo-tuners Holm you know, but noes, canoes, Puisne, truism, use, to use? Though the difference seems little, We say actual, but victual, Seat, sweat, chaste, caste, Leigh, eight, height, Put, nut, granite, and unite. Reefer does not rhyme with deafer, Feoffer does, and zephyr, heifer. Dull, bull, Geoffrey, George, ate, late, Hint, pint, senate, but sedate. Gaelic, Arabic, pacific, Science, conscience, scientific; Tour, but our, dour, succour, four, Gas, alas, and Arkansas. Say manoeuvre, yacht and vomit, Next omit, which differs from it Bona fide, alibi Gyrate, dowry and awry. Sea, idea, guinea, area, Psalm, Maria, but malaria. Youth, south, southern, cleanse and clean, Doctrine, turpentine, marine. Compare alien with Italian, Dandelion with battalion, Rally with ally; yea, ye, Eye, I, ay, aye, whey, key, quay! Say aver, but ever, fever, Neither, leisure, skein, receiver. Never guess—it is not safe, We say calves, valves, half, but Ralf. Starry, granary, canary, Crevice, but device, and eyrie, Face, but preface, then grimace, Phlegm, phlegmatic, ass, glass, bass. Bass, large, target, gin, give, verging, Ought, oust, joust, and scour, but scourging; Ear, but earn; and ere and tear Do not rhyme with here but heir. Mind the O of off and often Which may be pronounced as orphan, With the sound of saw and sauce; Also soft, lost, cloth and cross. Pudding, puddle, putting. Putting? Yes: at golf it rhymes with shutting. Respite, spite, consent, resent. Liable, but Parliament. Seven is right, but so is even, Hyphen, roughen, nephew, Stephen, Monkey, donkey, clerk and jerk, Asp, grasp, wasp, demesne, cork, work. A of valour, vapid vapour, S of news (compare newspaper), G of gibbet, gibbon, gist, I of antichrist and grist, Differ like diverse and divers, Rivers, strivers, shivers, fivers. Once, but nonce, toll, doll, but roll, Polish, Polish, poll and poll. Pronunciation—think of Psyche!— Is a paling, stout and spiky. Won’t it make you lose your wits Writing groats and saying ‘grits’? It’s a dark abyss or tunnel Strewn with stones like rowlock, gunwale, Islington, and Isle of Wight, Housewife, verdict and indict. Don’t you think so, reader, rather, Saying lather, bather, father? Finally, which rhymes with enough, Though, through, bough, cough, hough, sough, tough? Hiccough has the sound of sup. My advice is: GIVE IT UP! La plus chère créature de la création Étudier la prononciation anglaise, je t’apprendrai dans mes vers Les sons comme cadavre, corps, cheval et pire. Je vais te tenir occupée, Susy, Faire que ta tête soit étourdie par la chaleur ; Une déchirure à l’oeil, votre robe se déchirera ; Queer, belle voyante, écoute ma prière. Priez, consolez votre cher poète, Rends mon manteau neuf, chéri, couds-le ! Comparez les cœurs, écoutez et entendez, La mort et le régime, le seigneur et la parole. L’épée et le gazon, la retenue et l’Angleterre (Attention à la façon dont ce dernier s’écrit). Made n’a pas le son de bade, Say-said, pay-paid, laid but plaid. Maintenant, je ne vais sûrement pas vous tourmenter Avec des mots comme vague et ague, Mais faites attention à votre façon de parler, Dites : jaillir, buisson, steak, strie, briser, morne, précédent, précieux, fuchsia, via, Recette, pipe, clou de girofle, chœur ; Tissé, four, comment et bas, Script, reçu, chaussure, poème, orteil. Dis, s’attendre à la fraude et à la ruse : Fille, rire et Terpsichore, Branche, ranch, rougeole, topsails, allées, Missiles, similes, reviles. Wholly, holly, signal, signature, Idem, examiner, mais miner, Scholar, vicar, et cigar, Solaire, mica, guerre et loin. De « désirer » : souhaitable-admirable de « admirer », Lumber, plumber, bier, mais brier, Topsham, brougham, renommée, mais connu, Connaissance, fait, solitaire, parti, aucun, ton, Un, anémone, Balmoral, Cuisine, lichen, linge, laurier. Gertrude, allemand, vent et vent, Beau, kind, kindred, queue, mankind, Tortue, turquoise, peau de chamois, Reading, Reading, païen, bruyère. Ce labyrinthe phonétique donne mousse, brute, ruisseau, broche, neuvième, plinthe. Vous êtes-vous déjà efforcé de prononcer revered et severed, Demon, lemon, ghoul, foul, soul, Pierre, essence et patrouille ? Billet ne se termine pas comme le ballet ; Bouquet, porte-monnaie, maillet, chalet. Blood et flood ne sont pas comme la nourriture, La moisissure n’est pas non plus comme « should » et « would ». Banquet n’est pas près de parquet, qui rime exactement avec kaki. Escompte, vicomte, charge et large, Toward, to forward, to reward, Ricochet et crochet, croquet ? Exact ! Ta prononciation est bonne. Arrondi, blessé, chagrin et tamis, Ami et fiend, vivant et vivre. Votre R est-il correct en plus haut ? Keats affirme qu’il rime avec Thalia. Hugh, mais câlin, et hotte, mais houlette, Buoyant, minute, mais minute. Dites abscission avec précision, Maintenant : position et transition ; Cela correspondrait-il à ma rime si je mentionnais le paradigme ? Twopence, threepence, tease sont faciles, mais cesser, froisser, graisser et graisser ? Corniche, gentil, valise, réviser, Rage, mais berceuse. De mots aussi déroutants que nauséeux, rimant bien avec prudent, tordu, Vous envelopperez les listes, j’espère, dans une enveloppe en lin. Vous en voulez encore ? Vous en aurez ! Affidavit, David, davit. Abjurer, parjurer. Sheik Ne ressemble pas à du tchèque mais à du mal. Liberty, library, heave et heaven, Rachel, loch, moustache, onze. On dit sanctifié, mais autorisé, Peuple, léopard, remorqué mais juré. Marquez la différence, en outre, entre mover, plover, dover. Sangsues, culottes, sages, précises, Calice, mais police et poux, Chameau, gendarme, instable, Principe, disciple, étiquette. Pétale, pénal, et canal, Attendre, supposer, plaire, promettre, pal, Suit, suite, ruine. Circuit, conduit Rime avec « shirk it » et « beyond it », Mais il n’est pas difficile de dire Pourquoi c’est pall, mall, mais Pall Mall. Muscle, musculaire, geôle, fer, Bois, grimpeur, lingot, lion, ver et tempête, chaise, chaos, fauteuil, Sénateur, spectateur, maire, Lierre, privé, célèbre, clameur. A le A de drachme et de marteau. Chatte, chatte et posséder, Désert, mais désert, adresse. Golf, loup, countenance, lieutenants. Hissent à la place des flags laissés des fanions. Courier, courtier, tombe, bombe, peigne, Vache, mais Cowper, certains et la maison. « Soudure, soldat ! Le sang est plus épais’, Quoth il, « que la liqueur ou l’alcool », Faire, c’est triste mais vrai, par bravade, beaucoup de bruit. Étranger ne rime pas avec colère, Pas plus que dévorer ne rime avec fracas. Pilote, pivot, décharné, mais tante, Font, front, wont, want, grand et grant. Arsenic, spécific, scénique, Relique, rhétorique, hygiénique. Groseille, oie, et proche, mais proche, Paradis, rise, rose, et dose. Dites inveigh, neigh, mais inveigle, Faites rimer ce dernier avec aigle. Esprit ! Méandreux mais méchant, Valentine et magazine. Et je vous parie, ma chère, un penny, que vous dites mani-(pli) comme beaucoup, Ce qui est faux. Dis rapière, pier, Tier (celui qui attache), mais tier. Arch, archange ; priez, est-ce que errant rime-t-il avec hareng ou avec remuer ? Prison, bison, trésor, Trahison, planer, couvrir, anse, Persévérance, séparation. Ribald Rime (mais pas piebald) avec grignoté. Phaeton, paean, gnat, ghat, gnaw, Lien, psychic, shone, bone, pshaw. Ne soyez pas abattus, les miens, mais rudes, et distingue le buffet, buffet ; Brood, stood, roof, rook, school, wool, boon, Worcester, Boleyn, imputer. Dites en sons corrects et sterling Hearse, hear, hearken, year et yearling. Evil, devil, mezzotint, Attention au Z ! (Une légère allusion.) Maintenant, vous n’avez pas besoin de prêter attention aux sons que je ne mentionne pas, Des sons comme pores, pause, pours et paws, qui riment avec le pronom « vôtre » ; Les noms propres ne sont pas non plus inclus, Bien que j’ai souvent entendu, comme vous, des rimes amusantes sur la licorne, Oui, vous les connaissez, Vaughan et Strachan. Non, ma jeune fille, timide et avenante, je ne veux pas parler de Cholmondeley. Non. Pourtant Froude, comparé à l’orgueilleux n’est pas meilleur que McLeod. Mais esprit trivial et vial, Tripod, menial, denial, Troll et chariot, royaume et rame, Programme, malice, schisme, et projet. Argil, gill, Argyll, gill. Sûrement Peut être fait pour rimer avec Raleigh, Mais vous n’êtes pas censé dire Piquet rime avec sobriquet. Est-ce que ces invalides Des documents sans valeur ? Comme il est pâle, Comme il avait l’air grossier, couchant, Quand j’avais réservé pour Portsmouth ! Zeus, Thèbes, Thalès, Aphrodite, Paramour, énamouré, puissant, Épisodes, antipodes, Acquiescement, et obsèques. S’il vous plaît, ne jouez pas avec le geyser, N’épluche pas les patates avec mon rasoir, Dis plutôt en accents purs : Nature, stature et maturité. Pieux, impie, membre, grimpe, morne, Worsted, worsted, crumbly, dumbly, Conquérir, conquérir, vase, phase, éventail, Wan, sedan et artisan. Le TH vous troublera sûrement plus que R, CH ou W. Dites alors ces joyaux phonétiques : Thomas, thym, Theresa, Thames. Thompson, Chatham, Waltham, Streatham, Il y en a plus mais je les ai oubliés- Attends ! Je l’ai : Anthony, Allégez votre anxiété. Le mot archaïque quoique ne rime pas avec huit, vous le voyez ; Avec et sans délai, on a la voix, L’autre non, vous faites votre choix. Chaussures, va, fait. Maintenant, first dites : finger ; Puis dites : chanteur, gingembre, s’attarder. Réel, zèle, mauve, gaze et jauge, Mariage, feuillage, mirage, âge, Héro, héron, interrogation, très, Parry, tarry, fury, bury, Dost, lost, post, and doth, cloth, loth, Job, Job, fleur, sein, serment. Faugh, oppugnant, oppugners keen, Bowing, bowing, banjo-tuners. Holm, vous savez, mais noes, canoes, Puisne, truisme, utiliser, utiliser ? Bien que la différence semble peu, Nous disons actuel, mais victual, Seat, sweat, chaste, caste, Leigh, eight, height, Put, nut, granite, et unite. Reefer ne rime pas avec deafer, Feoffer oui, et zephyr, génisse. Dull, bull, Geoffrey, George, ate, late, Hint, pint, senate, mais sedate. Gaélique, arabe, pacific, Science, conscience, scientific ; Tour, mais notre, dour, succour, quatre, Gaz, hélas, et Arkansas. Dites manœuvre, yacht et vomi, Ensuite, omettez, ce qui en differs. Bona fide, alibi Gyrate, dowry et awry. Mer, idée, guinée, zone, Psaume, Maria, mais paludisme. Jeunesse, sud, méridional, purifier et nettoyer, Doctrine, térébenthine, marine. Comparer alien avec italien, Pissenlit avec bataillon, Rallye avec allié ; oui, oui, œil, je, aïe, aïe, petit-lait, clé, quai ! Dites aver, mais toujours, fièvre, Ni, loisir, écheveau, récepteur. Ne jamais deviner, ce n’est pas sûr, Nous disons veaux, valves, moitié, mais Ralf. Étoile, grenier, canari, Crevasse, mais dispositif, et eyrie, Visage, mais préface, puis grimace, Flegme, flegmatique, cul, verre, basse. Bass, large, cible, gin, donner, verging, Ought, oust, joust, and scour, but scourging ; Ear, mais earn ; et ere et tear Ne rime pas avec here mais heir. Attention au O de off et de souvent Qui peuvent être prononcés comme orphelin, avec le son de saw et sauce ; Ainsi que soft, lost, cloth et cross. Pudding, puddle, putting. Putting ? Oui : au golf, ça rime avec shutting. Répit, dépit, consentement, ressentiment. Responsable, mais Parlement. Sept est juste, mais pair aussi, Trait d’union, rugueux, neveu, Stephen, Singe, âne, clerc et abruti, Asp, grasp, wasp, demesne, cork, work. A de vaillance, de vapeur, S de nouvelles (comparer journal), G de gibbet, gibbon, gist, I de l’antéchrist et du grain, Differ comme divers et variés, de fleuves, de grévistes, de frissons, de fivers. Une fois, mais nonce, toll, doll, mais roll, Polonais, polonais, poll et poll. Prononciation – pensez à Psyché!- Est un paling, robuste et hérissé. Ne vous fera-t-elle pas perdre la tête d’écrire groats et de dire ‘grits’ ? C’est un abîme ou un tunnel sombre Parsemé de pierres comme la ronce, le plat-bord, Islington, et l’île de Wight, Housewife, verdict et inculpation. Ne le pensez-vous pas, lecteur, plutôt, en disant mousse, baigneur, père ? Enfin, ce qui rime avec assez, Though, through, bough, cough, hough, sough, tough ? Hiccough a le son de sup. Mon conseil est le suivant : LÂCHEZ L’AFFAIRE !

 

Avez-vous réussi ? Nous vous donnons un petit coup de pouce avec une version audio de ce poème unique en son genre :

 

 

Les poèmes en anglais sont d’excellents supports pour améliorer votre vocabulaire et votre prononciation. Parfois difficiles à lire, certaines poésies sont de véritables challenges qu’il vaut mieux parcourir avec un dictionnaire à portée de main ! Lire vous aidera dans votre progression en anglais alors n’hésitez pas à aller dans la bibliothèque la plus proche pour emprunter un recueil de poésies anglaises et voir votre niveau de langue s’améliorer jour après jour.

 

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